382 000, c’est le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués en 2018, et ce uniquement en France métropolitaine. À l’échelle mondiale le cancer était en 2017 la deuxième cause décès. Cependant selon une récente étude publié par l’ESC (European Society of Cardiology), le cancer a fait deux fois plus de victimes que les maladies cardiovasculaires dans les pays riches.
Mais bien que le constat soit alarmant, encore aujourd’hui trop peu de marques se soucient réellement de toutes ces femmes qui passent, ou sont passées par le cancer, ses traitements et ses conséquences physiques.
Alors j’ai décidé de vous présenter quatre pépites qui, selon moi, méritent définitivement plus de lumière.
Les Franjynes par Julie MEUNIER.
Lorsque l’on pense cancer et cheveux, on pense généralement perruque, mais pour beaucoup leur utilisation peut être désagréable, ce fût le cas de Julie MEUNIER une jeune femme de 27 ans à l’époque qui à fait le choix des foulards , des franges et des turbans. Aujourd’hui sa marque Les Franjynes se veut inclusive et positive, une communauté où les femmes s’entraident, partageant leurs expériences et leurs conseils.
Le plus : Une partie du chiffre d’affaire est reversé tout les mois à Unicancer pour la recherche contre le cancer.
C-Lash par Codilia GAPARE.
Suite aux séances de chimiothérapie, les poils ont tendance à tomber, et c’est généralement pour éviter le choc trop brutal de la perte de cheveux que les médecins conseillent de les raser. Cependant, si la plupart des patientes sont au courant de la perte de leur cheveux, nombreuses sont celles qui ne s’attendent pas à perdre leur cils, et ce fût le cas de Codilia GAPARE.
La problématique des faux-cils actuellement présent sur le marché restent le fait qu’il est nécessaire d’avoir des cils pour les appliquer, au risque de les voir tomber. En 2016 elle crée C-Lash, la première marque de faux-cils conçue pour celles et ceux qui n’ont pas ou plus de cils naturels, avec trois différents modèles : natural, volume et lengthening.
Même Cosmétique par Judith LEVY et Juliette COUTURIER
Rares sont les marques aujourd’hui qui proposent à leurs consommateurs des produits sains, qui ne sont pas cancérigènes ou composés de produits chimiques douteux. Et c’est la rencontre inopinée en juillet 2014 de deux femmes, Judith et Juliette, dont les mères ont été touchées par le cancer, qui fait débuter l’aventure.
Aujourd’hui l’équipe composé de 14 femmes permet à Même de s’imposer comme la marque qui donne le ton, celle qui joue la carte de la transparence sur ses produits et leur composition.
Le plus : Engagée dans la recherche et l’enseignement en cancérologie, Même reverse 1% de son chiffre d’affaire à Unicancer.
AnaOno par Dana DONOFREE
Anaono c’est l’histoire de Dana, une jeune américaine pétillante touchée par le cancer en 2010. Elle qui lors de sa rémission a cherché un soutien-gorge pouvant s’adapter à sa nouvelle poitrine tout en alliant confort et esthétisme sans jamais trouver, a fini 3 ans plus tard par créer la première marque de soutiens-gorge spécialement désignés pour les femmes touchées ou ayant été touchées par le cancer du sein.
Une marque body positive, inclusive et qui, dans le cas d’une mastectomie, permet à ses clientes de se faire rembourser par leur assurance maladie, quoi de plus ?
Le plus : La marque sponsorise un des programmes de l’association Pink Warrior Advocates, et permet ainsi aux femmes touchées par le cancer du sein et qui n’ont pas les moyens, d’avoir accès à des soutiens-gorge de qualité.
Les marques que je vous ai présenté aujourd’hui ont fait le premier pas, à nous de les aider à avancer et de permettre à d’autres de se lancer.
Je souhaite remercier ces marques, leurs fondatrices qui les ont créées et leurs équipes qui travaillent aujourd’hui sans relâche dans le but et l’espoir de pouvoir chouchouter toutes ces courageuses femmes, durant une période aussi difficile que le cancer.
By @TheFakeWu
