Greenwashing, quand vos marques préférées se mettent au vert.

Depuis quelques années maintenant, l’argument écologique est ainsi devenu de plus en plus utilisé par les marques de fast-fashion, leur permettant ainsi de toucher une cible toujours plus engagée.

Mais sont-elles réellement soucieuses de l’écologie et de leur impact sur la planète, ou cherchent-elles seulement à vendre toujours plus ?

Bien évidemment nous ne parlerons ici que des enseignes de fast-fashion et non des petites entreprises qui produisent pour la plupart du temps de manière réellement écologique et éthique.

Greenwashing, késako ?

On parle de greenwashing pour désigner les pratiques marketing utilisé par les marques pour refléter une image éco-responsable, alors qu’il n’en est rien. Beaucoup considère ainsi le greenwashing comme de la publicité mensongère puisqu’elle promet des biens, tel que des vêtements, des produits alimentaires ou encore des voitures plus “verts” et plus soucieux de l’environnement, alors que ce n’est généralement pas le cas. 

H&M collection Conscious considérée par beaucoup comme l’exemple même du greenwashing.

Pour lutter contre cette pratique, l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et l’Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicité (ARPP) tentent d’encadrer et de limiter l’utilisation abusif d’arguments considérés comme « verts » dans les publicités.

Il existe aussi certains labels qui permettent aux consommateur de savoir si le produit qu’il achète est réellement écologique. L’un des plus complet étant le label Global Recycled Standard (GRS) qui se concentre notamment sur l’utilisation de manières recyclé, avec un minimum de 50% de matières recyclés par produit, mais aussi sur l’étique de fabrication.

Ainsi les entreprises qui acquièrent le label sont soumis à un contrôle fréquent, et se soumettent à de nombreuses exigences, tant environnementales avec un contrôle de la consommation d’eau, d’énergie et la de la production de gaze à effet de serre, que sociales avec notamment la sécurité des travailleurs, l’interdiction du travail forcé ainsi que du travail des enfants, ou encore sanitaire avec l’encadrement de l’utilisation des produits chimiques.

Le paradoxe étant que les mastodontes de la fast-fashion que l’on connait tous, et qui sont ceux qui bénéficient du plus de moyen, notamment pour payer ces certifications environnementales, ne le font tout simplement pas, bien que ces marques continuent de s’auto-certifier et de se labeliser comme étant écologiques.

Campagne We Dress Fair lance son #duvraipasduvert pour lutter contre le greenwashing.

Écolo mais pas toujours éthique

Si certaines marques choisissent réellement de produire une partie de leur collection de manière écologique, il se cache souvent de gros problèmes éthiques. On peut ainsi citer le travaille forcé des ouïgours ou encore des enfants, le tout dans des conditions déplorables. 

Le nombre de commande étant toujours plus important, dans des délais toujours plus court et des prix toujours plus bas, amène les usines à faire appel à des sous-traitants qui travailleront plus vite et pour moins chère, et ainsi combler les exigences des grands groupes, faisant par conséquent l’impasse sur l’éthique.

Bien que l’effondrement du Rana Plaza à Dacca au Bangladesh en 2013 ait ému le monde entier, et que certaines lois ait été prises, dans les faits aucunes mesures n’est appliquée et rien ne protègent ces ouvriers souvent vulnérables et exploités par leurs patrons.

Manifestation au Bangladesh suite à l’effondrement du Rana Plaza

Si je devais conclure ce sujet je vous dirai qu’il ne faut pas uniquement se fier aux belles promesses écologiques des marques, qui -les rares fois où elles sont réelles-, cachent souvent de gros problèmes éthiques.

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