Beaucoup d’articles, de post font l’étalage de nos différences alors quand on me propose d’écrire quelques lignes sur un sujet qui nous est commun, je saute sur l’occasion.
La pudeur est depuis un moment et chaque fois un peu plus en danger, de part l’influence d’éléments extérieurs (télé, magasines) sur les plus jeunes et des féministes qui pense qu’être pudique est à l’opposé d’être féministe alors qu’on est plus proche de la féminité qu’elle ne pourront jamais l’être..
La pudeur, dans le judaïsme exprime, la beauté intérieure et évoque la spiritualité et la sainteté qui caractérisent la nature profonde de la féminité.
La modestie est un idéal central dans la vie juive.
Elle touche non seulement l’habillement, mais aussi à la parole et au comportement en ne signifiant absolument pas que la femme doit être cachée de la société.
Il y a une règle particulière de pudeur juive qui intervient seulement après le mariage, bien qu’une femme se doit d’être pudique dès son plus jeune âge et jusqu’à sa mort en adoptant une tenue adéquate (jupe couvrant les genoux, manches couvrant les coudes, pas de décolletés, certaines couleurs fluo sont à évités en total look… ) un comportement discret et un langage approprié, le foulard lui intervient qu’après le mariage.
La pudeur est un moyen de créer une intimité, mais la couverture des cheveux n’a jamais eu pour objet d’enlaidir une femme mariée. La beauté est un don divin, et la pudeur permet de canaliser cette beauté et l’attirance qu’elle génère de sorte qu’elle soit préservée pour là où se trouve sa place : à l’intérieur du mariage.
Ainsi la femme juive après le mariage à l’obligation de couvrir l’intégralité de sa chevelure, et nombreuses aujourd’hui sont les façon de le faire, permettant d’allier la mode et l’esthétisme tout en respectant la volonté de notre culte.
Esther Scemama